Mes voisins, mes emmerde(ur)s – 2

Vous vous souvenez peut-être qu’il y a un an, je vous présentais les 2 charmantes personnes qui occupent un appartement à côté du mien (si besoin d’un petit rafraîchissement de mémoire, c’est ici que ça se passe : Mes voisins, mes emmerde(eur)s ).

Et bien, pour votre plus grand bonheur (et le mien), la saga continue avec l’ouverture en exclusivité de la saison 2 ! Vous avez aimé la première ? Alors accrochez-vous bien à vos sièges, parce que c’était de la gnognotte à côté de ce qui vous attend dans les prochains épisodes !

Donc, si vous avez bien relu votre copie, vous savez que les joyeux troublions qui me servent de voisins sont des junkies de 25 ans, le cerveau tellement grillé par l’alcool et le cannabis (et Dieu sait quoi encore) que la seule chose qu’ils sachent faire de leur vie est d’écouter à fond leur musique de bourrin, drifter avec leurs voitures-poubelles devant nos fenêtres et portes, fumer, boire, se battre, crier et insulter. Voici là l’intégralité de leurs compétences.Travailler ? connaissent pas ce mot. Regarder un film? trop compliqué. Lire un bouquin/magasine/bd/album de Oui-Oui? trop intellectuel pour eux, ils sont au-dessus de ça, non mais vous les avez pris pour qui ?? C’est bien simple, ils passent l’intégralité de leur temps (diurne et nocturne) le cul sur leur canapé, à s’exploser les tympans avec Jul à fond (quelle horreur), un verre d’alcool dans la main, un pétard dans l’autre, et une boule à facettes (oui oui, vous avez bien lu, une boule à facettes) pirouettant au plafond. Puisque vous avez révisé votre leçon, vous savez que pendant des mois (11 exactement), je leur ai régulièrement et patiemment demandé de baisser le volume, avec un succès plus ou moins évident. Jusqu’à ce qu’un soir, je n’en puisse plus de ce foutage de tronche : oui, je l’ai fait, j’ai OSE appeler les gendarmes. Grands dieux, que n’avais-je pas fait là ? Après une volée d’insultes à 5 (défoncés) contre 1,5 (moi-même et mon Loulou dans les bras), des menaces, des tentatives d’intimidation physique (inefficaces) par Mademoiselle la junkie, le tout devant messieurs les gendarmes, mes chers voisins ont gagné une amende pour tapage et un avertissement oral pour la suite.

Avertissement qu’ils ont choisi d’ignorer puisque les jours et nuits qui ont suivi, ça a été pire : musique, cris, coups sur les murs, et j’en passe. Je ne me suis pas laissée faire bien sûr, et j’ai rappelé les gendarmes (qui m’ont bien soutenue), la mairie (propriétaire des logements), j’ai tout noté, tout filmé, pleine de rage et de fatigue, pour les faire céder. Ce qu’ils ont fini par faire, après maintes convocations au poste et devant Mr le Maire. Au revoir, cris et douces inflexions Juliesques, bonjour le vandalisme : en quelques jours, les pneus crevés, la carrosserie zébrée de rayures, la boîte-aux-lettres défoncée, le pare-brise maculé d’œufs, un chat écrasé, j’en passe et des meilleures. Quand j’ai le malheur de les croiser, je suis couverte d’injures (je vous épargne les détails). Comme je ne me laisse pas intimider, que je ne baisse jamais le regard, et que je leur réponds calmement, ils s’énervent toujours un peu plus. A chaque incartade matérielle de leur part, j’avertis les gendarmes et le Maire, et ils se font taper sur les doigts.

Et puis un jour, un miracle se produit : les voitures-poubelles de Ducon disparaissent, et lui avec. Sûr, ils se sont séparés, il ne reste plus que la moitié du problème (elle), alléluia ! Oui mais non, très vite, on apprend qu’en fait, il va revenir, mais qu’il aura tout intérêt à se tenir à carreau à son retour : vous l’avez compris, il est à l’ombre. Bien fait ! On pense que c’est parce qu’il deale, de manière très peu discrète, son herbe de merde. Sauf que non, tenez-vous bien, il n’a pas encore été épinglé pour ça : s’il s’est fait prendre, c’est parce qu’un soir, pour s’amuser, avec ses copains intellos, ils ont été se promener avec des battes de base-ball pour aller « fracasser de l’homosexuel ».

….

Je me passerai de tout commentaire. Si ce n’est que, moi qui m’efforce de toujours voir le bon chez une personne, et bien chez lui, je ne vois rien, rien du tout. Tout ce que j’espère, c’est que je parviendrai à ne pas lui vomir dessus, la prochaine fois que je le croiserai.

J’ai encore du mal à intégrer l’idée que des personnes aussi intégralement pourries de l’intérieur puissent exister, et si près de chez moi qui plus est.

10 réflexions sur “Mes voisins, mes emmerde(ur)s – 2

  1. Ce serait drôle si ce n’était pas si triste ! Heu, tu songes pas à déménager pour changer d’air avec ton bébé ?
    Bon courage à toi, I ❤️ ton blog, écrire ça permet aussi de vider son sac…

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    • Coucou Solomamanstories ! Merci pour ton commentaire !
      Figure-toi que nous avons assisté au grand retour en fanfare du taulard… joie… c’est donc reparti comme en 40 et oui, je craque, et je cherche à déménager, même si retrouver un T3 à ce prix risque de prendre du temps !

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  2. Ma devise est : mieux vaut en rire que d’en pleurer car on ne changera jamais certaines personnes. Essaie de faire la paix avec ce voisinage car il me semble plus mériter la pitié que la colère, à ce que tu racontes…
    Le déménagement viendra, je te le souhaite avec ton bébé. Jette à un oeil à mon blog, car je pense que nous écrivons un peu dans la même veine … !
    Bonne journée à toi et garde courage
    Anne-Lucie

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